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"Je suis candidat à la Présidence des Républicains"



REFAIRE FRANCE


La France coule et je ne m’y résous pas. Délinquance croissante, dette abyssale, société fracturée, injustices criantes, écoles et hôpitaux en crise, climat déréglé, immigration incontrôlée, déficit extérieur, menace même sur notre suffisance électrique… Partout, tout est au rouge !


Et les Français, entre colère et résignation, rejettent de plus en plus une société injuste comme un État technocratique incapable de les protéger. De par son aveuglement et son arrogance, le Président de la République en porte une lourde responsabilité.


Pour autant, le moment que vit notre pays est d’une extrême gravité. L’absence de majorité issue des élections législatives va conduire le gouvernement de Charybde en Scylla, entre probabilité de paralysie et risque de chaos. Pour quelle perspective? Une possible dissolution et de nouvelles élections. Et pour quels résultats à l’issue ? Une récurrente absence de majorité et l’enlisement dans la crise. Ou bien un face à face mortifère entre les extrêmes et la victoire éventuelle d’une France Insoumise qui, pour moi, n’a rien de la France.

Est-ce cela que nous voulons ? NON.


Pour nous Les Républicains, la politique du pire n’est pas une option. Seule la France compte. Et

l’intérêt de la France est d’éviter la rupture politique et institutionnelle qui menace.

Pourtant, une fois de plus, une fois encore, la posture politique de notre mouvement est illisible. Nous allons voter certaines réformes mais pas les autres. Nous allons faire du cas par cas ! Qui peut y comprendre quelque chose ? Personne. La position n’est pas tenable et aboutira à la dissolution du parti.


Notre sens des responsabilités exige au contraire la clarté. Pour cela, nous, Les Républicains, devons proposer une alternative puissante au Président de la République au travers d’un accord de gouvernement clair, net et précis sur la base des cinq urgences et des cinq priorités suivantes :

1. Urgence sociale appelant un pacte de solidarité pour réduire les injustices criantes qui fracturent la société française,

2. Urgence régalienne pour rétablir au plus vite la tranquillité publique et mettre un terme à une

immigration incontrôlée qui exaspère les Français,

3. Urgence climatique et écologique par une audacieuse politique de l’énergie préparant dès

maintenant l’après pétrole,

4. Urgence financière en mettant fin à l’emballement de la dette et en restaurant les grands

équilibres budgétaires et financiers,

5. Urgence institutionnelle par une réforme profonde de l’État liée à une nouvelle vague

décentralisatrice.


Bref, il s’agit de REFAIRE FRANCE. En apportant sans délai la réponse forte aux besoins légitimes et immédiats de solidarité, d’autorité et d’efficacité qu’exigent les Français. Au-delà, il s’agit, enfin, de réconcilier la France avec son avenir.

Soyons clairs : aucune compromission n’est possible, aucune manœuvre n’est recevable. Pour les Républicains, il ne s’agit ni de tolérer tel ou tel débauchage, ni de négocier quelque poste que ce soit, ni de se fondre dans la majorité présidentielle. Notre mouvement, qui porte en lui les racines du gaullisme, ne saurait céder « aux poisons et délices » d’un système qu’il a autrefois combattu, sans se renier. Il s’agit, ni plus ni moins de sceller un accord global, de parti à parti, sur la base de nos propositions et engageant la France sur la voie du redressement.


Au Président de la République, il appartient de se porter à la hauteur des exigences de l’Histoire et de dire s’il souhaite ou non conclure cet accord et le traduire dans un programme opérationnel précis de gouvernement. Le contexte politique en sera clarifié. Soit il l’accepte et ouvre une nouvelle perspective, soit il la refuse et endosse la responsabilité de la crise. Le « en même temps » n’y a plus sa place.


J’en appelle à ce que les Républicains s’approprient ma proposition pour la soumettre au Président de la République. J’entends porter ce cap et c’est la raison pour laquelle je suis candidat à la Présidence des Républicains. Je propose à toutes celles et ceux qui partagent cette ligne de faire équipe avec moi.


Serge GROUARD,

Maire d'Orléans


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